Libellés

J'ai toujours voulu avoir une fille

6 oct. 2019






Mes dromadaires sexistes,


Je vais vous parler d'un sujet très personnel aujourd'hui. Non, il ne s'agit pas de mon indigestion de raclette de la semaine dernière. Je vais vous parler du souhait intime qui m'a toujours habitée: avoir une petite fille.


Mon fils

Quand je suis tombée enceinte pour la première fois, je n'ai pas osé espérer avoir une fille: j'avais le pressentiment que ça s'annonçait mal: Dans la famille de Pinces d'Or, il n'y a pratiquement que des garçons: La maman de Pinces d'Or a eu 5 enfants: quatre garçons en premier et la fille in extremis, grâce à diverses incantations chamaniques et un sacrifice à base de poils pubiens. Parmi les quatre petits enfants, c'était pareil: Notre fils devait être le cinquième garçon. Autrement dit, je ne la ramenais pas car je sentais bien que j'étais en terrain hostile.
L'échographie du sexe a donc révélé la nouvelle si importante aux yeux de beaucoup de parents ( et aux miens aussi bien sûr): J'attendais un petit garçon. Je ne vais pas vous mentir: j'ai été un peu déçue: pendant quelques minutes, même si j'ai accueilli la nouvelle avec sourire, car, on est bien d'accord: l'essentiel est que le bébé se porte bien. J'ai donc réprimé une petite déception que je pressentais au fond de moi. Pour autant, je l'aimais déjà, ce petit garçon. C'est fou, mais dés que j'ai su que j'étais enceinte, je me suis mise à aimer mon bébé. Je lui parlais de longues minutes dans mon bain, alors même qu'il n'avait que quelques semaines d'existence in utero et qu'il était par conséquent incapable de m'entendre. J'imaginais notre première rencontre, je sublimais ce moment en rêve, je me régalais d"acheter ses petits habits de garçon. J'aimais déjà passionnément ce petit être et sa naissance n'a fait que confirmer cet amour fou. D'ailleurs, notre rencontre m'a davantage bouleversée que celle avec ma fille, où je n'étais pas en état de ressentir quoique ce soit.


Ma fille


Quand je suis tombée enceinte pour la deuxième fois, ce fut différent: je savais qu'il n'y aurait certainement pas de troisième bébé et j'avais donc plus d'espoir que ce soit une fille.  Cette fois-ci, je me disais: J'ai tout de même plus de chances que ce soit une fille! Ce sera le septième petit enfant de ma belle-famille, ça ne peut pas être encore un garçon! Statistiquement, c'est impossible! Bien sûr, c'est idiot, mais que voulez-vous, j'essayais de me rassurer. Lorsque le gynécologue a posé sa sonde sur mon ventre et qu'il m'a dit qu'il allait essayer de voir le sexe du bébé, pendant la seconde qui a précédé l'annonce, j'ai senti qu'il allait me dire que ce serait une petite fille. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être l'ai-je seulement espéré très fort, si fort que cela s'est confondu en certitude.... En tout cas, je ne pourrais décrire l'explosion de bonheur que j'ai ressenti lorsqu'il m'a dit: "Pour moi, c'est une fille".


Pourquoi vouloir une fille?


J'ai bien conscience que c'est assez irrationnel comme désir, mais je ne peux le nier. J'avais vraiment très envie d'avoir une fille et j'aurais été déçue si ça n'avait pas été le cas. Je ne doute pas un seul instant que j'aurais aimé mon deuxième fils aussi fort que le premier, mais ce désir d'avoir une petite fille serait resté là, au fond de moi, me faisant certainement entrevoir une troisième grossesse pour le satisfaire, avec les dangers encourus par de tels enjeux...
Je suis issue d'une famille de filles: Si du côté de Pinces d'Or, c'est plutôt viril, de mon côté à moi, c'est plutôt très féminin. Ma grand-mère maternelle est elle-même issue d'une famille de sept enfants dont 6 filles! Ma maman a eu deux enfants: deux filles. Nous nous entendons à merveille, ma grand-mère, ma mère, ma soeur et moi. Nous formons un noyau uni et solidaire, nous sommes très complices et je n'ai pas honte de dire que ma mère et ma soeur sont mes meilleures amies, même si j'ai d'autres amies d'enfance merveilleuses. Nous nous appelons très régulièrement, que ce soit avec ma mère ou avec ma soeur: au moins une fois par semaine, si ce n'est plus (debrief' des Reines du shopping oblige). Cet amour inconditionnel, cette complicité filiale est certainement à l'origine de mon désir d'avoir une petite fille. Le milieu des garçons m'a toujours été étranger: d'ailleurs, j'ai eu des amis hommes assez tard, vers dix-sept ans. Chez moi, on est plutôt entre filles et on est bien entre filles! Discussions ininterrompues sous le plaid, virées shopping les après-midi, confidences de coeur... Quand je vous dis que ma mère et ma soeur sont mes meilleures amies, je n'exagère pas. Bon, Ok, j'ai pas d'autres amies.


Et maintenant?


J'ai une relation différente avec chacun de mes deux enfants: Au départ, mon fils était un enfant très calme et très câlin: même nos amis s'étonnaient devant ce bébé si cool. Je l'ai allaité jusqu'à 14 mois, dans une relation fusionnelle et charnelle. Puis il a connu une période très difficile, de deux ans à quatre ans environ, où il a été très colérique et difficile à gérer. On s'est même demandé s'il était normal à un moment donné. Cette période de rébellion a forcément modifié notre relation fusionnelle du début. Depuis trois ans maintenant, les choses sont revenues à la normale: mon fils est un petit garçon très câlin, de plus en plus raisonnable et nous nous entendons très bien: mais la relation que nous entretenons lui et moi est moins physique que celle que j'entretiens avec ma fille.  Il est vrai aussi qu'elle est plus petite, donc plus dépendante de moi pour l'instant: Devant lui, je ressens de l'émerveillement. Fascination face à ce petit garçon qui ne cesse de me surprendre, qui évolue déjà de manière autonome. J'apprends à le connaître de plus en plus et je découvre en lui un être d'une grande profondeur d'âme. Je suis tellement fière de lui que j'en ai les larmes aux yeux en écrivant ces mots.

Avec ma fille, c'est l'amour fou: non pas que ce ne le soit pas avec mon fils, loin de là: j'aime autant mes deux enfants l'un que l'autre mais avec ma fille, c'est une relation charnelle et fusionnelle de chaque instant: elle passe beaucoup, beaucoup de temps dans mes bras. Elle est vraiment très physique: C'est un prolongement de mon existence et cette relation a certainement un côté narcissique, j'en ai conscience. Ma fille, mon mini-moi, celle qui me prend déjà mes  bijoux, qui choisit déjà les couleurs pour assortir ses vêtements, qui veut mettre mon parfum. Une future meilleure amie? Cela fera sûrement bondir certaines mères qui trouveront que là n'est pas la teneur d'une relation mère-fille épanouie. Pourtant, on est drôlement heureuses toutes les deux.  On est drôlement heureux, tous les quatre. On ne peut pas calculer ni prévoir la relation que nous aurons avec nos enfants et certains diront que la relation que j'ai avec ma fille n'a rien avoir avec son sexe: on peut trouver des petits garçons tout aussi proches de leur maman, c'est vrai.

Mais, j'en parlais avec une amie dernièrement, et ce qu'elle m'a dit a vraiment résonné en moi: vouloir avoir une fille, c'est vraiment lié à mon intimité de femme: je projette naturellement sur ma fille ma féminité intérieure, celle dans laquelle je m'épanouis et me sens femme. Je suis heureuse d'être une femme, je suis heureuse d'avoir une fille.

En tout cas, cette relation avec ma fille s'inscrit dans un schéma déjà connu et attendu: c'est certainement pour cela que je désirais avoir une fille: pour reproduire cette relation épanouie déjà vécue dans le giron maternel et fraternel alors que la relation avec mon fils ne s'inscrit dans aucun schéma connu. Avec lui, c'est l'aventure et l'émerveillement.

Et vous? Aviez-vous une préférence de sexe pendant votre grossesse?

Des bécots,

Frau PrunO.


30 commentaires :

  1. Je te comprends, moi aussi j'espérais avoir au moins une fille. Dans ma famille, il y a beaucoup de filles, je suis à l'aise avec. Je pense que si j'avais eu un fils, je l'aurais aimé tout autant, mais peut-être qu'on ne partage tout simplement pas les mêmes choses ; la féminité, le plaisir d'être une femme permettent des liens privilégiés entre filles que j'aurais eu, je pense, du mal à partager avec un fils. Mais peut-être suis-je dans l'erreur puisque je ne connais pas la relation mère-fils. Des bisous Frau (et sinon, ton menu s'affiche bien sur mon ordi ;-) )

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je te rejoins complètement sur ce que tu dis à propos du plaisir d’être une femme, c’est vraiment lié à notre intimité de fille je trouve. Personne ne peut comprendre cela ! Merci beaucoup pour ton message, je t’embrasse. Effectivement, j’ai réussi à régler le problème ! Merci beaucoup ma Sandra

      Supprimer
  2. Je voulais une fille (bah oui comme quoi tu vois lol), à l'écho on m'a annoncé une fille, 80% sûr selon le monsieur.
    2 mois plus tard, on me dit que oups, c'est un garçon. J'avoue j'étais déçue quand même (heureusement j'avais pas acheté de petite robe ou du papier peint licorne 🤣, dans le doute des 20% restants)
    Mais la "déception" n'a duré qu'une minute ^^, parce que j'allais, dans tous les cas, être maman

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je comprends ta déception, mais heureusement qu’on arrive vite à relativiser! Être maman reste la plus belle chose qu’on puisse avoir

      Supprimer
  3. Oui, comme toi j'avais une préférence intime pour une petite fille.
    Et ce fût donc le 13ème garçon de la famille (nous sommes 5 cousines et nous n'avons eu que des garçons) 😀
    7 ans plus tard ce désir d'avoir une fille est revenu m'envahir de façon viscérale.
    Nous avons tenté le 2ème. 2 fausses-couches et quelques mûres réflexions plus tard je ne me suis pas senti la force d'accueillir potentiellement un deuxième garçon. Nous avons préféré laisser tomber.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis bien désolée d’apprendre que tu as fait 2 fausses couches. Je comprends ta déception et l’envie d’arrêter. Pas toujours facile de tirer un trait sur ses projets… Mais alors 13 garçons dans votre famille ! Je ne savais pas que c’était possible, je n’en reviens pas !

      Supprimer
  4. Bizarrement j'ai longtemps voulu une fille en étant plus jeune. Puis un peu avant que le projet bébé n'arrive j'avais une préférence pour un garçon. Et puis paf, on a eu un garçon !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C’est rigolo ce changement d’envie… Tu expliques à quoi ? En tout cas, c’est génial que tu sois comblée!

      Supprimer
  5. Un bel article. Toutes les femmes que je connais qui sont heureuses d’être femmes rêvaient d’une fille :) tu as raison !

    RépondreSupprimer
  6. Aussi bizarre que cela puisse paraitre je n'avais aucune préférence de sexe pendant mes deux grossesses... alors, tu imagines à quel point la question : "alors tu préférerais une fille ou un garçon ?" m'irritait !!
    Et comment ça tu as fait une indigestion à la raclette ??? c'est possible ça ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne trouve pas ça du tout bizarre… La plupart des filles que je connais et qui ont attendu un bébé, m’ont toutes dit qu’elle n’avait aucune préférence concernant le sexe. C’était moi l’OVNI ;-) je t’expliquerai pour la raclette ;-)

      Supprimer
  7. Alors c’est rigolo cet article, parce que j’ai donc moi même 3 filles et un garçon, et tout le monde nous a dit à l’annonce du dernier « ah ba ça y est, vous avez réussi à faire le petit mec ! ». Stupeur et consternation de chacun lorsque je réponds hilare que je ne voulais que des filles.
    Ce qui aurait tendance à confirmer ma théorie selon laquelle les mamans de garçons espèrent toujours avoir une fille (et gardent un petit pincement au cœur quand ce n’est pas le cas - quand bien même elles sont parfaitement heureuses malgré tout évidemment), alors que les mamans de filles n’attendent pas nécessairement d’avoir un mec.
    Théoricienne de génie je te dis ��

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Haha! J’adore les théoriciens de génie ! Ma mère aussi ne cesse de me dire qu’elle ne voulait que des filles et qu’on est bien entre filles ! Je pense qu’il a quelque chose de naturel à vouloir avoir le même sexe que soi en tant qu’enfant. C’est lié à la perception que nous avons plus ou moins épanouie dans notre genre sexué je pense. Théoricienne de génie number 2 ;-)

      Supprimer
  8. J'ai eu longtemps ce besoin d'avoir une fille aussi (et je ne dois pas être la seule car c'est un des articles les plus lus sur mon blog). A chaque fois que j'annonçais que c'était un garçon, je n'avais que des mines déçues dans toute la famille. C'était lourd à porter. J'avais une petite pointe au coeur dans la salle d'échographie, et quand je passais devant le rayon fille qu'un quelconque magasin.

    Et puis cette 4e grossesse miracle est arrivée. J'étais persuadée d'attendre un garçon. C'était juste comme ça, j'étais une maman de garçons. Et on m'a annoncé que c'était une fille. J'étais tellement heureuse. Et elle est arrivée. Je l'aime viscéralement ma fille, mais c'est compliqué. Elle me fait repenser aux femmes de ma familles qui sont exactement l'inverse de personnes saines et aimantes. On me fait souvent remarquer que je ne l'habille pas "en fille", que j'en fais un garçon manqué (bon dieu que je déteste cette expression).

    La question du sexe du bébé peut être vraiment problématique parfois.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour ton témoignage super intéressant ! C’est marrant ce que tu me dis sur les femmes de ta famille et le fait que du coup tu n’habilles pas ta fille « en fille ». C’est déjà super que tu en aies conscience !

      Supprimer
  9. Je ne saurais dire si j'ai toujours voulu une fille ... ce désir s'est par contre manifesté dès ma première grossesse, même si je pressentais un garçon (bingo) ...
    Pour le deuxième, je voulais aussi un fille et paf, de nouveau garçon ... la déception a toutfdois été de courte durée, je savais qu'il y aurait au moins un troisième enfant, et avec 20 mois d'écart j'imaginais déjà la super relation qui se tisserait entre eux (re-bingo)
    C'est pour le troisième que ça se corse, là, je désir vraiment une fille, changer d'univers, donner ce prénom qui est dans notre coeur depuis 5 ans ... et ce fut un troisième garçon ... grosse, grosse déception, j'ai même entamé une thérapie. Et puis sa naissance a été tellement magique, tellement parfaite que je l'aimais ce troisième garçon ...
    Maintenant, je ne sais plus, on espère un quatrième (et un cinquième) enfant, mais quoi que m'offre la nature, ce ne sera plus pareil, il nous manquera toujours quelque chose ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne comprenais pas bien la fin de ton message, je suis allée voir sur ton blog et je suis tellement triste... désolée d’être passée à côté. 6 mois déconnectée... je vous souhaite d’agrandir encore votre famille puisque c’est votre souhait, même si la douleur est toujours présente. Ma grand-mère a perdu son premier garçon, bébé. Elle en parle aujourd’hui avec sérénité, apaisement et émotion.

      Supprimer
  10. J'avoue je ne me suis jamais vraiment posé la question. Et je n'ai pas eu de préférence.
    Mais quand j'ai été enceinte, les choses ont changé, mon mariage prenait l'eau, ma grossesse était loin d'être un long fleuve tranquille, pas mal de choses ont refait surface et notamment ce malaise ressenti au niveau de notre lignée de femmes.
    Quand le gynécologue m'a dit que j'attendais un garçon, j'ai soufflé. Je brisais en un sens la chaine qui nous liait toutes...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je trouve ton témoignage très émouvant! Cette histoire de chaîne qui se brise me parle beaucoup. Ravie de te retrouver, ma Marie!

      Supprimer
  11. Pour ma part, je me suis plantée dans mes pressentiments avec une exceptionnelle constance. Première grossesse, j'étais persuadée d'attendre un garçon : paf, une fille. Deuxième grossesse, j'étais persuadée d'attendre une fille : paf, un garçon. Du coup, j'ai totalement abandonné toute velléité de pronostic pour la troisième grossesse, et ce fut notre Lapin. Je m'imaginais quand même, globalement, avec une fille car la relation est quand même très différente, en terme d'échanges, de proximité, de douceur, etc. Mais je ne changerais mes petits garçons d'amour pour rien au monde <3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Haha! J'adore l'histoire des faux pressentiments! Tu as l'air d'être complètement gaga avec tes deux ptits gars et je te comprends, ils sont adorables! Quant à ta fille, si douce et si charmante...

      Supprimer
  12. j'ai toujours voulu une fille mais la nature m'a offert deux beaux garçons... A croire que j'étais faite pour élever des mecs ! C'est comme ça que j'ai décidé de prendre la chose car je n'en veux pas de troisième :D Je précise néanmoins que je n'ai JAMAIS été déçue à l'annonce du sexe de mes enfants, j'avais une préférence surtout à ma première grossesse (la fille donc) et pour la deuxième je crois que j'étais vraiment heureuse d'apprendre que c'était encore un garçon.

    De toute façon on ne choisit pas, mais je peux totalement comprendre ton désir de vouloir partager ta condition de femme avec ta petite fille... Je t'avoue que parfois je souffre un peu d'être la seule nana au milieu de tous ces mecs à la maison :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour ton témoignage, Anne! Tu dois être chouchoutée au milieu de tes trois hommes, et quels hommes! Si je n'avais eu que des garçons, je crois que j'aurais tout misé sur ma belle-fille et j'aurais tout fait pour avoir une belle relation avec elle, à défaut d'avoir une fille!

      Supprimer
  13. Coucou ma belle. J'ai également toujours voulu avoir une fille. Mais je voulais un garçon en 1er enfant (pour qu'il prenne soin de sa petite soeur) et je l'ai eu.
    Du coup, pour le 2ème, j'aurai voulu une fille, mais encore un garçon. Enfin, je suis actuellement enceinte de mon dernier enfant. Je n'en aurai pas d'autres alors j'espérais une fille. Eh bien c'est encore un garçon !
    Je n'ai pas été déçue car je voulais surtout que mes enfants soient en bonne santé. Mais finalement, le plus dur c'est lors de l'annonce du sexe à la famille, et que les réactions soient toutes du genre : "oh non, pas encore un garçon !". Je trouve ça méchant pour mon bébé et pour moi qui essaie de faire tout de même le deuil de ne jamais avoir une fille à qui faire de jolies couettes, mettre des robes et des nœuds dans les cheveux, et écouter ses confidences plus tard. Mais je me rassure en me disant que ce n'est pas plus mal d'être la seule fille de cette maison, même si parfois tous les garçons se liguent contre moi. :-) Gros bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Que je suis heureuse de te retrouver, ma Lina! Je trouve vraiment nul que les gens se permettent de te faire des réflexions quant au sexe du bébé.... C'est tellement délicat et personne, je trouve... Tu te rattraperas avec ta belle-fille! Je suis sûre qu'il y a une carte à jouer de ce côté!

      Supprimer
    2. J'ai eu aussi des réactions negatives de la part de ma belle famille à l'annonce successive de l'arrivée de nos 3 filles... à chaque fois c'était une déception pour eux qui souhaitaient un garçon... quand j'ai su qu'on avait un garçon en 4ème je me suis dit qu'ils seraient heureux mais j'espérai presque que ce soit une fille pour répondre à leur attitude déplaisante face aux 3 1ères...

      Supprimer
  14. Bonjour,
    De mon côté, c'était exactement le contraire. Je n'ai jamais voulu avoir de fille! Je n'ai pas eu de relation sereine et privilégiée avec ma mère et mes grand-mère et je pense avoir toujours eu peur de reproduire ce schéma. Enceinte de mon premier enfant, j'ai pleuré de joie à l'annonce d'un garçon. Pour le second tout le monde pensait que je voulais une fille pour en avoir un de chaque sexe alors que je redoutais plus que tout cette option. J'ai une nouvelle fois été soulagée en apprenant que c'était un garçon. Depuis, mon entourage me taraude pour savoir s'il y aura un 3ème et je leur dis assez sèchement que ce ne sera pas le cas car nous sommes comblés ainsi ( et surtout car je ne prendrais pas le " risque" d'avoir une fille). J'ai toujours été entourée d'hommes dans mes amis et ma vie professionnelle et je me suis toujours dis que je saurais mieux faire avec un fils! C'est difficile à expliquer comme sentiment mais je suis soulagée de ne pas avoir eu de fille. J'ai toujours le sentiment que la vie est plus rude pour les femmes sans entrer dans les détails et je pense que je n'aurais pas pu ou su être à la hauteur dans l'éducation d'une fille. Je clame pourtant haut et fort ma féminité et suis très à l'aise avec mais je ne me suis jamais projetée comme mère d'une fille alors que je me voyais bien entourée de mon mari et deux fils !
    Bien à vous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour votre témoignage très intéressant! Je connais aussi quelques mamans qui ressentent la même chose que vous et qui ne jurent que par les garçons. C’est intéressant d’entendre d’autres points de vue! Merci pour votre témoignage.

      Supprimer
  15. Je voulais aussi au moins une fille ! J'en ai eu 3 avant d'avoir mon petit garçon et je suis très heureuse! J'adore mon fils, nous sommes très fusionnels mais je pense qu'inconsciemment je voulais aussi reproduire un schéma de relation mère/fille qui se passe tellement bien avec ma maman.

    RépondreSupprimer

Dis-moi des mots doux...