Notre rentrée 2018

Mes mouches zébrées,

Une fois n'est pas coutume, je rédige cet article d'un seul jet. Je viens de me rendre compte que je n'avais presque plus de brouillons en stock. Je n'ai pas non plus répondu aux commentaires sous mon article précédent. Ya du laisser-aller ma p'tite dame. 
J'avais tout de même envie de trouver du temps pour vous donner de rapides nouvelles. J'ai peur de perdre le fil si je commence à ralentir mon rythme de publication.
La rentrée s'est très bien passée pour les enfants: Chucky et Couette-Couette sont ravis de leur nouvelle école, même s'ils savent qu'il faudra encore changer dans quelques mois, quand nous emménagerons dans notre vrai chez nous. Ca m'embête beaucoup de devoir déboussoler Chucky  une nouvelle fois dans quelques semaines, surtout l'année du CP qui est si importante. Du coup,  j'essaie de me rassurer  en me disant que j'ai bien fait de lui apprendre à lire. Au moins sera t-il à l'aise cette année au niveau scolaire, le temps que notre déménagement s'organise. Je vous en parlerai très vite, la semaine prochaine normalement.
Ca fait tout bizarre de quitter une structure familiale pour un grand établissement: Que ce soit en maternelle ou au CP, ils sont 30 par classe, la garderie est payante, c'est un peu l'usine. Je me console en  me disant que Chucky va dans l'école ou j'étais scolarisée petite. D'ailleurs, j'ai retrouvé d'anciens camarades de classe, parents à leur tour. C'était rigolo de se retrouver après tout ce temps, et ça me fait plaisir d'avoir des personnes avec qui discuter à la sortie de l'école. 
Quant à Couettte-Couette, le fait de l'avoir inscrite en toute petite section l'année dernière est un véritable avantage pour elle: moi qui me posais tant de questions et qui avait si peur que ce soit compliqué pour elle, je me félicite aujourd'hui d'avoir pris cette décision: le jour de la rentrée, alors que bon nombre d'enfants pleuraient, elle s'est installée tranquillement à une table et a commencé à faire un puzzle. Peut-être se serait-elle comportée de la même manière si elle était restée à la crèche, (ce fut d'ailleurs le cas de Chucky, pour qui l'adaptation à l'école ne posa aucun problème) , mais je pense que cela reste un bénéfice indéniable. Toute cette première semaine s'est déroulée à merveille pour elle.
Mes parents sont pour beaucoup dans cette harmonie: Etant donné que je travaille loin, ce sont eux qui récupèrent les enfants le midi et qui les font manger à la maison, pour faciliter leur adaptation. Nous comptons habituer les petits progressivement à la cantine, c'est indispensable, car mes parents vont bientôt partir trois semaines en vacances et nous ne devrons compter que sur nous-mêmes pour la logistique. Heureusement que Pinces d'Or a un emploi du temps en or et qu'il ne travaille pas loin: ce sera lui qui se chargera d'amener et de récupérer les enfants à l'école pendant l'absence de mes parents.
En attendant, je profite des bons petits plats que ma maman me prépare (elle me fait même des paniers-repas  quand je travaille toute la journée) (que c'est bon de régresser). Couette-Couette profite également du cocooning et fait toutes ses siestes à la maison.

Voilà pour ces premières nouvelles de rentrée. Je m'excuse d'être moins présente en ce moment. J'ai un peu la tête ailleurs, entre les formalités administratives liées à notre déménagement et le travail dans mes deux nouveaux établissements.  Mais je suis vraiment très heureuse de faire cette rentrée dans mon sud natal, en sandales, au son des cigales. J'attendais ce moment depuis tellement longtemps. Parfois, de la fenêtre de ma chambre (chez mes parents), je regarde les Cévennes, que l'on voit au loin et je me rappelle de la nostalgie que je ressentais il y a quelques mois encore, à la vue de ce même paysage: je regrettais tellement de ne pas habiter au bon endroit, du mauvais côté des montagnes. J'avais toujours le coeur gros en les regardant, même lorsque j'étais chez mes parents, parce que je savais que c'était mon lieu de vie subi, et non choisi. Pourtant, vous connaissez l'attachement que j'avais pour  mon appartement. Mais mon coeur appartient ici, près de la mer. Aujourd'hui, je me sens chez moi, je suis là où je dois être. 
Et vous, votre rentrée?. 
Des bécots,

Frau PrunO.