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La rupture utérine: deux ans après

27 mai 2018





Mes poules frondeuses,


Ca faisait un petit moment que je ne vous avais pas parlé de mon utérus, je suis sûre que ça vous manquait. Il y a deux ans et demi que j'ai accouché de Couette-Couette et j'avais envie de faire un petit bilan.


Mon accouchement


Je ne vais pas vous refaire le récit de mon accouchement, j'ai déjà soûlé une bonne partie de la blogosphère avec ça, mais pour celles que ça intéresse, vous pouvez le lire ici et .
J'ai donc fait une rupture utérine pendant mon accouchement, suite à un travail très long et des contractions très intenses et violentes.
 Au moment de l'expulsion, le bébé n'arrivait pas à s'engager dans mon bassin, j'étais dilatée à 10 cm depuis plus d'une demi-heure déjà et je souffrais le martyre car la péridurale ne faisait plus effet depuis longtemps. Bref, j'avais l'impression que j'allais exploser tant les contractions étaient fortes. Le médecin a décidé de me césariser en urgence et c'est sur la table d'opération que mon utérus s'est déchiré. Au départ, je n'ai pas compris qu'il s'agissait d'une rupture utérine. Je me rappelle avoir dit au médecin que je sentais qu'il m'ouvrait le ventre, que je souffrais atrocement. Il m'avait pourtant réinjecté une dose de produit, mais j'avais toujours aussi mal, comme si la péridurale ne faisait plus du tout effet.
Je me souviens très précisemment de ce que je lui ai dit, complètement paniquée: "Vous êtes en train de m'ouvrir le ventre là, je le sens! J'ai trop mal, faîtes quelque chose s'il vous plaît!"
  Ce dernier m'a répondu: " Mais enfin, ce n'est pas possible, je n'ai pas encore procédé à l'incision!". Il m'a proposé de m'endormir totalement, j'ai de suite accepté, car la douleur était trop intense, moi qui ai pourtant une peur panique de l'anesthésie générale. On m'a donc endormie complètement et ce n'est qu'à mon réveil que j'ai enfin appris ce qui s'était passé. La douleur que j'ai ressentie, c'était mon ventre qui s'ouvrait de part en part. Le gynécologue l'a bien recousu, mais m'a fortement déconseillé de retenter une nouvelle grossesse.


Le processus d'acceptation


Bien que n'ayant jamais désiré avoir un troisième enfant, le fait de savoir que cela m'était désormais interdit, m'a fortement perturbée. J'en avais parlé ici.
Je me demandais si les médecins n'avaient pas un peu exagéré et dramatisé la situation en me déconseillant une nouvelle grossesse. Je voulais absolument savoir s'il était tout de même possible de mener une autre grossesse à terme, lorsqu'on a vécu une rupture utérine. Ca m'aurait rassurée de me dire que j'avais encore le choix, que j'étais libre, de retomber enceinte si cela me chantait.
Quand j'y repense, ça doit sembler bizarre à certaines. Ca m'a même semblé bizarre à moi-même en fait, puisque, comme je vous l'ai dit,  Pinces d'Or et moi ne projetions en aucun cas d'avoir trois enfants.
 Outre le fait que je devais dire adieu à tout désir d'une éventuelle prochaine maternité, j'avais beaucoup de mal à accepter cet accouchement raté. J'ai passé des heures à parcourir les forums des mamanges, ces mamans qui ont eu le malheur de perdre un bébé à la naissance, pour me conforter dans l'idée que, oui, une rupture utérine, c'était très grave, que non, il ne fallait absolument pas que je retombe enceinte, et que finalement, j'avais eu beaucoup de chance par rapport à certaines.

Je me suis fait beaucoup de reproches: J'aurais dû accepter la césarienne, comme me l'avait proposé ma gynécologue au départ,  au lieu de tenter un accouchement par voie basse (j'aurais ainsi évité la rupture utérine, j'aurais profité des premières heures de vie de ma fille), j'aurais dû insister pour que la sage-femme vérifie si la tête du bébé était engagée, avant de me faire pousser pendant 10 minutes pour rien, j'aurais dû exiger que la sage-femme vienne s'occuper de moi, quand j'étais dilatée à 10 cm et que j'ai attendu 20 minutes qu'elle revienne (il y avait 9 autres accouchements au même moment), souffrant ainsi le martyre avec des contractions géantes, contractions, qui ont fini par m'exploser définitivement l'utérus.

J'ai donc refait le monde mentalement pendant plusieurs semaines, regrettant ce qu'il ne servait à rien de regretter, voulant changer ce qui ne pouvait plus être changé.


Aujourd'hui


Actuellement, je pense être guérie à 99,9 % de ce traumatisme. De l'eau rougie a coulé sous les ponts et je me sens bien dans ma peau de maman et de femme. Mes deux monstres accaparent tellement d'énergie et d'amour que je me sens comblée et bien incapable d'envisager un troisième enfant de cet acabit!  Ca tombe bien, Ginette, puisque ma dernière visite médicale chez mon gynécologue a confirmé le diagnostic posé par les médecins de l'hôpital. Un nouveau bébéye? No way.
Mon gynéco, qui a pourtant l'âge de prendre sa retraite a même été étonné de voir un utérus aussi moisi: "J'ai rarement vu un utérus aussi fragile dans ma carrière. La paroi est hyper fine à certains endroits. Je vous déconseille formellement de retomber enceinte. La cicatrice risquerait de lâcher à la première contraction."
Ca calme, je vous assure.
Parfois, je reçois des messages de mamans qui sont tombées sur mon  blog en faisant des recherches sur les ruptures utérines. La dernière en date était une jeune femme qui avait trois enfants et qui souhaitait ardemment en avoir un quatrième, malgré un dernier accouchement qui s'était terminé en rupture utérine. On a longuement parlé sur Instagram, par messages privés. Elle m'a demandé mon avis car elle était très affectée par les alertes de son médecin à son sujet. Je lui ai répondu qu'il ne fallait pas tenter le diable, que même si c'était dur, il fallait se réjouir de ce que l'on a et ne pas rêver de ce qu'il est impossible d'avoir.
La nature m'a envoyé des signaux clairs: que ce soit mon premier accouchement, ou mon deuxième, mes bébés et moi-même avons frôlé la mort de peu à chaque fois. Je suis donc reconnaissante d'être en vie aujourd'hui et d'avoir deux merveilleux enfants.

Voilà pour ce dernier bilan post-grossesse,
des bécots,

Frau PrunO.


41 commentaires :

  1. Ce n'est jamais facile d'accepter ce que la nature t'impose mais comme tu le dis si bien : "il faut se réjouir de ce que l'on a et ne pas rêver à ce qu'il n'est pas possible d'avoir".
    Des bécots
    Cécilia

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    1. Oui, il faut aller de l'avant et ne pas se morfondre! C'est nous qui décidons ce que nous faisons de notre vie <3 Je t'embrasse, Cécilia!

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  2. oulala j'ai failli tomber dans les pommes en lisant le début du récit. Tu as été très courageuse ma frau. C'est tout a fait normal que tu aies eu du mal à accepter cela ! Il faut un certain temps pour faire le deuil d'une éventuelle maternité, même si comme tu le dis ça n’était pas dans vos plans. Tu as 2 beaux enfants en pleine santé, il ne te reste qu'à profiter. Tu as eu raison de conseiller cette maman aussi.. il faut savoir renoncer parfois, et profiter de ce qu'on a déjà ! bisous ma frau

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    1. Merci pour ta sagesse et ton soutien! Ca me fait toujours du bien! Je t'embrasse!

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  3. J'avoue que j'avais loupé tes aventures d'accouchement, je vais rattraper ça car ton histoire m'a l'air incroyable... Heureuse de voir que tu es maintenant complètement zen avec cette situation, je comprends tes doutes, même sans en avoir envie, savoir qu'on ne pourrait pas si on le voulait crée une certaine frustration... Allez je file lire les épisodes précédents!

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    1. Aïe, ma pauvre, tu en as pour un moment! Dans le genre, récit à rallonge ;-) Merci en tout cas pour tes mots chaleureux qui me font du bien au moral <3

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  4. C'est tout un processus d'acceptation ma belle! Un deuil à faire et la vie telle qu'elle est à accueillir. Je ne suis heureuse que tu en sois là aujourd'hui.
    Plein de bises et douce journée.

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    1. Merci Marie! Je suis heureuse d'en être là où je suis également. Je t'embrasse <3

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  5. Je crois que même sans vouloir de troisième enfant, j'aurai eu beaucoup de mal à faire ce deuil également. C'est pas facile quand on nous l'impose. Tes récits d'accouchement m'avait beaucoup marqué quand je les ai lus. Tu as eu finalement beaucoup de chance dans ton malheur. Je vais aller relire tes articles car je ne me souviens plus pourquoi on t'avait proposé une césarienne, tu en parles dedans?
    Et je trouve ça super que tu sois dispo pour toutes ces mamans qui se posent tant de questions à ce sujet :)

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    1. En fait, lorsque tu accouches par césarienne la première fois, on te propose obligatoirement une césarienne pour le deuxième accouchement. Par sécurité. Moi, je rêvais d'un accouchement par voie basse. Merci en tout cas pour tes gentils mots ma belle!

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  6. Je comprends au contraire tout à fait ces questionnements torturés alors même que tu as la certitude de ne plus vouloir d'enfants: ça fait partie du deuil, de celui que l'on vit toutes, celui de ne plus avoir d'enfant, sauf qu'au tien s'ajoutent plusieurs traumatismes (avoir frôlé la mort, n'avoir pas vu ta fille à la naissance, avoir un organe typiquement féminin qui n'est plus fonctionnel), ça fait énormément de plaies à panser, énormément de douleurs à apaiser. Je suis même admirative que tu aies tant de recul après seulement deux ans. Comme toujours, je pense que les mots et les échanges sont un moyen de guérir, peu à peu. Des bécots.

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    1. Je n'avais pas vraiment réfléchi à l'aspect "organe maternel plus fonctionnel", mais tu as entièrement raison. Inconsciemment, ça a dû me miner aussi. Merci beaucoup pour ces mots réconfortants qui me font beaucoup de bien! Tu as raison, les échanges, c'est hyper important pour se reconstruire...

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  7. Ayant été traumatisée lors de mon premier accouchement par une anesthésie ayant mal fonctionnée (moi aussi j'ai senti qu'on m'ouvrait le ventre !); je peux comprendre un peu ce que tu dis ! Je ne pouvais pas en parler sans pleurer au début. Maintenant l'eau a coulé sous le pont et je me réjouis de ce que j'ai, même si ce n'est pas facile tous les jours ! ♥
    Je t'embrasse bien fort
    Christine

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    1. Oh ma pauvre... Comme je te comprends, c'est terrible, ces histoires d'anesthésie ratée... Moi aussi, je ressens encore beaucoup d'émotion lorsque j'y pense... Surtout aux anniversaires en fait.. Je me rappelle la joie et l'espoir que j'avais au moment d'accoucher, et la désillusion par la suite... Je t'embrasse, ma guerrière!

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    2. Ton témoignage m'a beaucoup touché et on se sent moins seule de savoir que d'autres ont vécu des événements un peu similaires !
      Moi aussi je t'embrasse ma guerrière de l'amour ! ♥
      Christine

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  8. J'ai eu deux césariennes et une isthmocele à la suite de la dernière. En gros ma paroi est hyper fine car ça a très mal cicatrisé. Je dois me faire opérer si je souhaite une dernière grossesse. Et j'en désirais une. Je l'aurais fait si je n'avais pas eu d'autres problèmes d'infertilité.

    Je n'ai pas connu un accouchement aussi traumatisant que le tien mais à chaque fois il y'a eu un soucis. La seconde fois ça a fini en code orange.

    C'est vraiment très sage de ta part de réussir à accepter et à être en paix avec ça. Bravo

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    1. Mince, je suis navrée d'apprendre cela... Je ne connaissais pas ce terme d'ishmocèle. Comment vis-tu cela au quotidien? En tout cas, merci pour ton passage par ici et au plaisir de faire ta connaissance!

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  9. Ton article est tellement touchant ! Je ne savais même pas ce que c'était une rupture utérine...
    En tous cas j'ai beaucoup aimé ta sagesse de tes deux dernières phrases... et comme tu dis, faut pas tenter le diable et être heureux avec ce qu'on a au lieu de désirer l'impossible.
    Merci d'avoir partagé ça avec nous en tous cas.

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    1. Merci Roberta! Ca m'a fait du bien d'en parler avec vous! Ta bienveillance me fait toujours chaud au coeur! Je t'embrasse <3

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  10. Quel récit (j'ai été voir tes accouchements), quelle force !
    Merci pour ton exemple. Il n'est pas simple d'accepter une situation non choisie. Sans avoir connu ces extrêmes, j'ai subit le démantèlement partiel de mon usine à Bébé il y a deux ans... je ne projetais aucunement une 4eme grossesse mais savoir qu'elle me serait difficile à obtenir si un jour je changeais d'avis sur la question a nécessité un petit travail personnel d'acceptation.
    Merci pour cet article

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    1. Mince, je suis désolée d'apprendre le démantèlement partiel de ton usine à bébés... De quoi s'agit-il exactement? Si ce n'est pas indiscret bien sûr... En tout cas, merci pour ton passage par ici et ravie de faire ta connaissance!

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  11. Un bel article ma Fauleine.. Il en faut du courage pour raconter ce qu'il t'est arrivé et tu as bien fait d'en parler. Gros gros bisous

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  12. Je rejoins d'autres commentaires sur l'aspect du deuil. Je pense que ça se fait tranquillement (pas forcément facilement) avec l'âge, la ménopause... mais quand c'est brusque et imposé on a un sentiment d'injustice terrible !
    C'est certain que c'est magnifique d'avoir 2 enfants, mais psychologiquement "se réjouir de ce que l'on a et ne pas rêver à ce qu'il n'est pas possible d'avoir" demande sûrement un gros boulot !!
    Alors bravo bravo
    La bise

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    1. Merci pour ton passage par ici et pour ton message! Ravie de faire ta connaissance! Je pense vraiment avoir "guéri" de tout ça et je n'envie pas du tout les mamans de nourrissons! J'ai fait mon deuil ;-)

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  13. C'est différent de choisir de ne plus vouloir d'enfants et de t'imposer de ne plus en avoir puisque ce n'est pas ton choix. Normal que tu l'aies mal vécu. Je crois que je l'aurais mal vécu aussi.

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    1. Merci, ça me réconforte :-) Je me dis que ma réaction n'a pas été anormale.

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  14. Je rejoins les commentaires précédents. Je suis admirative de ta distance et de la résilience dont tu as su faire preuve face à cet accouchement somme toute assez récent. Ton récit en tout cas m'a mis les larmes aux yeux. La grossesse et la maternité touchent tellement à l'intime et à la notion de fémininité qu'il faut beaucoup de force pour dépasser un tel traumatisme. J'imagine heureusement que de voir tes enfants en bonne santé ont dû bien t'aider en cela et panser tes plaies...
    Elise

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    1. Merci beaucoup pour ton message qui m'émeut moi aussi. Il faut prendre de la distance et ne pas hésiter à en parler et reparler, pour se faire une psychothérapie artisanale ;-) On guérit de tout dans la vie, nous sommes fortes! Merci Elise.

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  15. C'est bien de revenir sur tout ça deux ans après, avec le recul. Moi non plus je ne veux plus d autres enfants mais ce n'est pas la même chose de savoir que l'on ne peut plus en avoir sans risque gravissime. Ça demande tout un processus d acceptation que tu mènes fort bien. Et sinon, j'espère que vos projets professionnels prennent une bonne tournure. À bientôt ma belle. Je t'embrasse

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    1. Oh oui, j'espère à très bientôt! Quand est-ce qu'on se fait un petit week-end ma Lise?

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  16. ton article m'a beaucoup émue. Je suis désolée pour toi que tu aies du traverser des épreuves aussi terribles. A défaut de ne pas choisir ton destin de mère je te souhaite de tout coeur de pouvoir choisir une région que tu aimes.

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    1. Oh, ça c'est adorable ma poulette. Ca me touche vraiment, beaucoup. <3

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  17. Difficile de se dire qu'on n'a pas le choix effectivement.
    Mais il vaut peut-être mieux se concentrer sur ce que l'on a et ne pas penser à ce que l'on aurait pu avoir. C'est souvent quand on perd quelque chose qu'on réalise combien on y tenait. Mais tu as deux beaux enfants, c'st sûrement l'essentiel :)

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    1. Oui, et franchement, je ne projetais pas d'en avoir un troisième. Ca a juste été une réaction un peu animale je pense ;-) Aujourd'hui, je savoure mon bonheur. Merci beaucoup!

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  18. Coucou ma belle. Je trouve que tu es très forte moralement pour arriver à surmonter cet accouchement difficile au bout de 2 ans. En effet, mieux vaut ne pas tenter une 3eme grossesse et rester en vie pour tes 2 enfants qui ont énormément besoin de leur maman. Gros bisous

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    1. Merci ma Lina, de toute façon, je ne me suis jamais vue avec trois enfants, donc tout va bien finalement ;) Merci pour ton soutien ma bichette <3

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  19. J'imagine combien cela a dû être traumatisant. Je suis heureuse de te savoir guérie de ce choc.

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  20. Bonjour,
    J'ai l'impression de revivre mes accouchements en te lisant.
    Si ce n'est que moi on ne m'a jamais proposé de seconde césarienne et que la sage femme qui s'est occupée de moi cette nuit là ne m'a jamais écoutée et a attendu le drame pour appeler le Gygy de garde.
    En une fraction de seconde j'ai perdu mon "énorme ventre" et mon mari pouvait toucher chaque doigt de mon fils a travers ma peau,je ressentais chaque battement cardiaque de mon enfant qui ralentissait.
    Ce moment n'a duré que quelques minutes mais m'a paru une éternité.
    Alors oui comme toi on m'a déconseillé une nouvelle grossesse mais l'idée de ne plus pouvoir donner la vie a 26 ans et très frustrante et je n'arrive toujours pas a me faire a l'idée même après 4 ans.
    Nous sommes sains et saufs tous les deux alors je me sens très chanceuse dans mon malheur mais un sentiment d'injustice reste tout de même.
    J'espère avoir ta force un jour et parvenir a faire mon deuil d'une future maternité.
    Ton récit fait du bien a lire on se sent moins seule, merci

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    1. J’ai 26 ans je vous comprend qu’elle douleur quand on vous annonce ça même si j’avais pas prévue le troisième se fait un mois que j’ai accouché j’ai encore beaucoup de question de doutes en tête

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  21. Merci pour votre texte je m’y retrouve j’ai vécu la même chose mais c’était en cèsa programmer ça fait du bien de voir d’autre maman avec les mêmes souffrances et questionnement merci merci

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