Ma reprise en mains en 5 étapes

Mes libellules hypertoniques,

Je profite de l'année qui commence pour vous parler un peu beauté et forme. Ca faisait un petit moment que j'avais envie de rédiger un billet sur ce sujet, mais je voulais avoir un peu de recul sur la chose avant d'entamer ce bilan. C'est important d'avoir du recul. Surtout pour payer ses impôts.

Un état miteux

Je vous assure que j'exagère à peine quand je parle d'état miteux. Vous m'auriez vue au début de l'année dernière, je ressemblais de loin (et de près) à une vieille momie qui aurait pris une décharge de 220 volts en pleine poire. Mes cheveux s'étaient totalement désolidarisés de ma personne et vivaient leur vie à part, comme des chacals. Ils étaient dans un état de sécheresse tel, que je n'osais même plus les laisser détachés et que je les lavais de moins en moins. En effet, après chaque lavage, ils étaient totalement électriques et secs et partaient dans tous les sens. On aurait dit une vieille camée qui aurait subi des électrochocs.
Bref, je ne pouvais plus les supporter. J'ai tout coupé au début de l'été, mais je pense qu'il faudra encore du temps pour qu'ils retrouvent leur état d'avant (je parle du temps où mon utérus n'avait pas encore donné sa démission).

En tous cas, cet état capillaire miteux m'a fait prendre conscience qu'il fallait que je prenne soin de moi. Ce n'était que l'arbre qui cachait la forêt, voyez-vous (www.adopteunindien.com).

Un constat

Tout ça, c'était il y a seulement quelques mois. Je ne pouvais plus supporter mon reflet de caniche électrifié dans le miroir. J'essayais par tous les moyens de camoufler mes poils de chameau sur ma tête, sans succès. Je me suis demandée comment j'avais pu en arriver à un tel état capillaire. Ma mère, qui a fait gynécologie et Christina Cordula en LV2, a toujours une solution a tous mes problèmes. Mais force est de constater, que, sur ce coup là, elle séchait autant que mes cheveux.
" C'est certainement dû à ta deuxième grossesse, ma chérie. Ca t'a beaucoup fatiguée, cette histoire de rupture utérine et d'allaitement."
Super, en plus d'avoir un utérus complètement ruiné, j'ai une chevelure dont même PPDA ne voudrait pas comme perruque.
" Ou alors, c'est que tu ne bois pas assez! C'est vrai ça, tu ne bois jamais, c'est n'importe quoi! Il faut boire, ma chérie."
Ah, ben, nous y voilà. La boisson. Ma mère avait raison. Ma mère a toujours raison. Après une réflexion de deux minutes trente, j'ai réalisé, qu'effectivement, je ne buvais jamais en dehors des repas.

Ma reprise en mains

1. Boire plus

A partir du printemps dernier, j'ai donc recommencé à boire autre chose que du champagne. Je me suis dit que je n'avais rien à y perdre. Qu'au pire, mes cheveux resteraient dans leur état de prostration nietzschéenne, et qu'au mieux, ce serait bon pour ma santé et mes reins.
Depuis mai dernier, je vais au boulot le matin avec une petite bouteille d'eau d'un demi-litre, que je me force à boire dans la matinée. Honnêtement, je n'ai aucun mal à y penser. Ma bouteille d'eau est sur mon bureau, et dès que j'ai un moment de libre  (des élèves qui écrivent, qui parlent, ou qui trichent), hop, je me saisis de ma fontaine de jouvence et je bois.
Pareil l'après-midi. Lorsque je n'ai pas cours, je me fais un thé vers trois heures. Moi qui ne suis pas du tout thé, j'ai eu un peu de mal au début à adopter ce rituel, et puis finalement, j'aime bien ce petit moment pour moi. Parfois, je me fais mon thé quand les enfants goûtent, et le petit moment pour moi devient un petit moment tous ensemble, au calme. L'éducation bienveillante devient l'éducation bouillante.
Finalement, j'ai bien fait d'entamer ce rituel, puisque Pinces d'Or y a pris goût lui aussi. Le samedi après-midi et le dimanche, on se fait notre petit thé en amoureux, dans la cuisine. Il ne manque plus que les mots croisés et  Bernard Pivot (être-épanouis-en-lozère.tv).

2. Etre plus coquette

Bon, je n'ai jamais vraiment été négligée en fait, je me suis toujours maquillée et bien habillée pour aller au boulot. J'aime ça. C'est surtout le week-end que je me laissais aller. Passé vendredi, je me retrouvais seule, face à mes cheveux psychopathes, et ça me déprimait un tantinet (je suis une créature fragile). Du coup, je squattais l'appartement dans un vieux boyfriend, avec le teint de Michael Jackson et l'humeur d'un Lofteur.
C'est fini tout ça! Aujourd'hui, je survole les pièces, avec la grâce et l'élégance d'un jeune cabri,  aussi légère et pimpante qu'une Kate Middleton post-partale.

J'ai décidé de m'occuper de mon teint. J'évite de trop charger mon maquillage, ayant deux mains gauches et un sens esthétique incertain. Depuis la rentrée de septembre, j'applique une BB-crème tous les matins, et je suis super contente du résultat. Je trouve que ça donne bonne mine naturellement. Et c'est très facile à appliquer, contrairement à un fond de teint classique. Je me force à en mettre tous les jours, même le week-end, histoire de me sentir jolie tout le temps  et d'essayer d'annuler la close de divorce qui se trouve sur la table du vestibule.

3. Pratiquer une activité physique

Bon, je vous l'avoue de suite: cette rubrique est une grosse arnaque, car je ne fais aucun sport. Chez mes parents, je cours. J'adore courir. Je trouve ça tellement pratique: on enfile ses baskets, on sort de chez soi et en une demi-heure, on est rentré. Pas prise de tête, pas long, pas rebutant, quand on est pas sportive comme moi. J'ai toujours couru, c'est le seul sport que j'ai pratiqué, avec la natation.
Régulièrement, comme en ce moment, je ressens le besoin de courir pour me dépenser. Je le fais quand je suis chez mes parents en vacances ou en week-end. C'est tellement pratique! Les vignes sont juste à côté. J'en fais le tour en une demi-heure et je reviens.
Ici, à Mende, c'est plus compliqué. J'habite en plein centre ville. Il y a des crottes de chien absolument partout dans les rues, c'est abominable. Il y a surtout plein d'élèves que je n'ai pas envie de croiser quand je fais mon footing. Il n'y a pas vraiment d'endroit pour courir dans la ville. Franchement, ce n'est pas par mauvaise volonté que je ne prends pas mes baskets, c'est vraiment que ce n'est pas possible ici. J'espère de tout mon coeur avoir une maison dans un petit village, un jour, et pouvoir courir avec mon chien dans la campagne (pardon, je me suis enflammée pour le chien).

Bref, du coup, je fais le maximum de choses à pieds: je vais au boulot à pieds, je rentre entre deux cours chez moi, à pieds, je vais chercher les enfants à pieds. Honnêtement, ça a suffi à me faire perdre les trois quatre kilos que j'avais accumulés cet été, alors que je faisais la larve au bord de la piscine. Mais j'ai bien conscience que ça ne suffira pas toujours.

4. Manger moins

Pardonnez-moi, Seigneur, car j'ai becté. Je suis une grosse gourmande, c'est pas ma faute, wesh. Je mange beaucoup en quantité, surtout le midi en fait. J'ai du mal à ne pas me resservir, quand un merveilleux plat de pâtes fumant me fait de l’œil et semble me dire: 'Zyva, reprends-en, meuf, ton tour de taille n'y verra que du feu!".
Bon, du coup, je me force à ne plus me resservir. J'emporte un petit goûter pour la récré, une banane ou un autre fruit, pour ne pas arriver affamée le midi chez moi.
Le soir, fini la mozarella complète que je me préparais avec mes tomates. Je la coupe en deux et garde l'autre moitié pour le lendemain (j'espère aller au paradis, un jour). Sinon, c'est salade verte, les autres jours. J'essaie de ne plus faire des tomates-mozarella mon pain quotidien (cet article est sponsorisé par le Saint Esprit).

5. Les vitamines

Pendant l'année scolaire (c'est à dire, hors vacances), je prends de la vitamine C et du magnesium tous les matins. Honnêtement, ça me fait du bien. Il y a quelques semaines, juste avant Noël, j'étais littéralement épuisée et blaffarde (malgrè la BB-crème). Je  me suis rendu compte que j'avais oublié de reprendre mes vitamines après la rentrée des vacances de Toussaint. Résultat, je dormais très mal, j'étais exténuée et un peu déprimée. J'ai repris ma routine vitamines et tout est très vite rentré dans l'ordre. Je me sens beaucoup mieux et très en forme!

Le bilangue

Franchemengue,  je suis plutôt très contente de cette reprise en mains. Je me sens en pleine forme et je n'ai été malade qu'une seule fois cette année (une mini-angine de deux jours cet hiver). Mes cheveux sont en meilleur état, mais ce n'est pas gagné. Ils sont toujours très secs, surtout après le lavage, j'ose à peine les laisser lâchés. D'ailleurs, si vous avez des conseils en la matière, je suis preneuse! J'essaie d'être patiente. J'ai toujours des cheveux plutôt de bonne qualité, alors je me dis que ça ne durera peut-être pas.

Et vous, quelles sont vos astuces beauté?

Des bécots,

Frau PrunO.