2018: ce qui va changer dans ma vie

Mes cotillons réfractaires,

J'aurais pu intituler cet article "Mes bonnes résolutions pour 2018", mais j'ai préféré considérer la chose sous un autre angle. Je sais que certains sont un peu hostiles à ces fameuses bonnes résolutions, (et  à la redevance audio-visuelle aussi). Ce n'est pas mon cas. Enfin, si un peu (la redevance audio-visuelle me fout les boules) (j'ai même "omis" de la payer pendant plusieurs années) (mais je me suis faite rattraper par la patrouille). Bref, où en étais-je? Ah oui, mes bonnes résolutions.

Vous commencez à me connaître, vous savez donc que j'aime bien célébrer toutes les choses qui peuvent l'être: les anniversaires, la St Valentin, Noël, mes retours de règles et la nouvelle année aussi. M'en fous du côté commercial de ces occasions, ce qui importe pour moi, c'est de fêter et de rendre joyeux tous les prétextes du quotidien. Appelez-moi Chantal Goya.
La nouvelle année est donc le moment de faire un bilan, de mesurer ce qui a marché ou non dans sa vie, de changer certaines choses ou non, de prendre un nouvel élan, et ça, ça me met du baume au coeur, les gars (et la tartiflette aussi).

Voilà donc ce qui va changer en 2018.

1. De vraies vacances

Si nos projets de mutation n'aboutissent pas, nous nous sommes promis, avec Pinces d'Or, de partir en vacances en Grèce avec les enfants. C'est un peu un lot de consolation, mais un lot de consolation de luxe. Rien avoir avec le porte-clef haribo de la tombola de l'école.  J'aime me dire qu'il y a toujours un côté positif dans les déconvenues de la vie. Si nous obtenons notre mutation, je serai la plus heureuse du monde et nous passerons une bonne partie de notre été à chercher une maison, ainsi qu'à vendre ou à louer notre appartement. Bref, nous serons bien occupés par les formalités matérielles liées à notre changement de domicile. Pas le temps de partir en vacances, donc! En revanche, si on reste en Lozère, on prend le large cet été (et trente-cinq Xanak).

2. Mon intérieur

J'aime beaucoup mon appartement, je m'y sens vraiment bien, c'est mon cocon à moi. J'ai choisi la décoration avec amour et passion et j'en suis super satisfaite. Néanmoins, si nos projets de mutation échouent, je me suis promis de changer mon salon, histoire d'avoir un deuxième  lot de consolation (non, le porte-clefs haribo ne fera définitivement pas l'affaire). Ca, plus les vacances en Grèce ( ainsi que quelques flûtes de champagne), la pilule devrait mieux passer. J'ai déjà une idée assez précise de comment je voudrais réaménager mon salon: je souhaiterais tapisser un des murs, changer mes canapés et fauteuils (coucou Maisons du Monde) et repeindre ma cheminée. J'aimerais aussi trouver une vraie fonction à notre vestibule, qui sépare le coin "nuit" du coin "jour", et qui se trouve relégué, pour l'instant, au rang de buanderie-chambre d'amis d'appoint. Si on reste en Lozère, j'y installerai une vraie bibliothèque ainsi qu'un coin bureau (coucou mon banquier). J'ai également repéré un sublime fauteuil chez Maisons du Monde. Ca fait plusieurs années que je lui fais les yeux doux (adieu, mon banquier).
Bref, je n'aurai pas le temps de m'ennuyer, si notre mutation n'aboutit pas. D'ailleurs, qui a dit qu'on s'ennuyait, en Lozère?  Adopteunmouton.com

3. Mes lectures

Le bilan de mes lectures sur 2017 est en demi-teinte (il faut dire que je fréquente moins assidûment les salles d'attente obstétricales): j'ai lu tous les livres que je m'étais achetés lors de mon séjour en Allemagne au printemps dernier. En revanche, je m'étais racheté plusieurs ouvrages en allemand, à la fin de l'été dernier, et je n'en ai lu qu'un pour l'instant. Mon objectif pour 2018 est donc de lire le même nombre de livres en allemand, mais aussi d'en lire quelques uns en français. Parmi ces ouvrages en français, je voudrais m'attaquer à mon fameux classique estival: j'ai déjà lu tous les Zola, pas mal de Victor Hugo, quelques Stendhal et un Flaubert. Cette année, j'aimerais bien lire un "classique contemporain", si vous voyez ce que je veux dire. Un ouvrage qui fait référence dans la littérature d'aujourd'hui, qu'il soit étranger ou français. Si vous avez des conseils, je suis preneuse!

4. Forme et santé

Je consacrerai bientôt un article spécial sur ce sujet. Pour faire court, je vais continuer à m'hydrater quotidiennement en buvant beaucoup d'eau et en faisant attention à ma peau. C'est une habitude que j'ai prise au début de l'année dernière, et je ne le regrette pas. Ca m'a maintenue en forme toute l'année. Je vais continuer à prendre des vitamines durant les périodes creuses. Ca m'aide beaucoup. J'aimerais aussi me remettre à la course à pieds, mais franchement, la saleté et l'étroitesse des rues de Mende me rebute un peu. Ca, et le fait de croiser mes sixièmes en jogging à paillettes. Bref, je rêve de pouvoir courir dans les vignes du sud. Et d'avoir une bague Mauboussin.

5. Mon blog

Après deux ans de blogging, les choses sont vraiment calées dans ma tête. Je continue sur mon rythme de publication hebdomadaire qui me convient très bien. Le réseau social qui demeure le plus chronophage est Instagram. Mais depuis quelques semaines, je suis revenue à la fréquence de publication d'un jour sur deux. Le fait de ne pas "m'obliger" à publier tous les jours me permet de prendre plus de recul et de réduire ainsi ma présence sur ce réseau social. Je me rends compte que ce rythme ne m'empêche nullement de gagner de nouveaux abonnés, bien au contraire. Depuis que je suis moins sur IG, mon nombre de followers a augmenté plus vite. C'est encore une fois, à n'y rien comprendre. Instagram / fonctions affines = même combat.

6. Du temps pour mes enfants

La transition est toute naturelle: j'essaie depuis la fin de l'année dernière, de passer plus de temps avec mes enfants, et de laisser le portable de côté.  Moi qui n'ai jamais vraiment eu envie de jouer avec eux, je me suis rendu compte qu'en fait, je prenais du plaisir à le faire (#moniquedoltoseconfesse).  Bon, je ne parle pas des petites voitures ni des poupées (la seule évocation du nom Flash Mc Queen me fait saigner du nez). Non, j'aime bien faire des puzzles, des jeux de construction ou d'écriture. Ca, ça ne m'ennuie pas, en fait. Je m'étais déjà imposé des pauses dans la journée, lors desquelles je laissais mon portable dans une pièce, pendant plusieurs heures. Problème: j'ai du mal à m'y tenir sur la durée. Je profite donc de ce début d'année pour réintroduire cette pause forcée: je laisse mon portable de côté quand mes enfants sont réveillés. Je ne blogue qu'à la sieste de Couette-Couette et le soir, exception faite du petit-déjeuner, qui est un moment privilégié où j'aime bien consulter mes mails et mon fil d'actualités instagram.  Je reste une blogueuse pathologiquement incurable.

7. Un peu de culture

Je me rends compte que je ne sensibilise pas plus que ça mes enfants à la culture. Je le fais de manière informelle, lorsqu'on écoute du jazz ou de la musique classique, le soir à la maison. Je le fais aussi lorsque je laisse mes livres d'art à la portée des petits pour qu'ils puissent les feuilleter. Ce qu'ils font souvent d'ailleurs, mais je me rends compte que je n'en profite pas pour leur expliquer qui est le peintre en question ou pour parler tout simplement du tableau qu'ils ont sous les yeux. De même, je n'explique jamais à Chucky pourquoi j'aime écouter telle ou telle musique, comment on reconnaît tel ou tel style artistique.  C'est tout de même dommage d'avoir de l'or sous la main et de ne pas en apprécier la valeur. Je vais donc m'atteler à leur faire apprécier les oeuvres d'art qui nous entourent, que ce soit en musique ou en images, tout en restant une personne fréquentable.
D'ailleurs, ce qui est valable pour mes enfants est aussi valable pour moi: j'ai décidé de me tenir plus au courant de ce qui se passe dans le monde. Si je m'astreins à regarder l'actualité allemande deux fois par semaine, je reste un peu hermétique à ce qui se passe dans mon pays. Je suis dans ma bulle. J'ai décidé que ça allait changer et que j'allais me connecter l'histoire de mon pays.

Ce qui ne va pas changer

Je pense être quelqu'un de très organisé professionnellement: mes cours sont toujours prêts et photocopiés, je suis très consciencieuse au travail, donc pas de raison d'introduire un changement dans ce domaine. Je suis aussi quelqu'un de fidèle en amitié. Je vais donc continuer de prendre du temps pour ceux que j'aime et qui font partie de ma vie. 

Continuer à manger moins de viande

Depuis quelques mois déjà, on essaie, dans la mesure du possible de réduire notre consommation de viande. Je ne suis pas une végétarienne pure et dure, mais j'ai conscience du génocide animalier qui se trame chaque année et ça me fait de la peine. J'aime pourtant beaucoup la viande, mais je crois que j'aime encore plus les animaux dans les prés que dans mon assiette. Surtout quand on sait dans quelles conditions ils sont tués. Bref, depuis 6 mois, nous ne mangeons de la viande qu'un jour sur deux. Ce n'est pas grand chose, à l'échelle de l'humanité, mais c'est toujours ça. J'aimerais à terme, ne plus manger de la viande que le week-end. Je pense que c'est un objectif réalisable. En fait, c'est surtout les idées de recettes qu'il me manquait jusqu'à présent. Mais je commence à en avoir une petite réserve maintenant, et moins consommer de viande ne me pose aucun problème.

J'ai conscience d'être aussi quelqu'un de frivole (par certains côtés), un peu trop accro au shopping (et au champagne). La vie est courte. Je ne vois donc aucune raison de ne pas continuer à me faire plaisir. Je gagne honnêtement ma vie, je mets chaque mois de l'argent de côté pour mes enfants et pour moi-même.  Donc, une fois mon argent placé, j'utilise ce qui me reste pour me faire plaisir, et ce n'est pas prêt de changer. Je tiendrai certainement un autre discours quand j'aurai soixante-dix-huit ans et que je serai entourée de moutons albinos dans ma ferme sur le Larzac. Bordel, faut vraiment qu'on ait cette mut'.

Et vous, avez-vous pris de bonnes résolutions en ce début d'année?

Des bécots,

Frau PrunO.