How I met my blogueuses

Mes perroquets agoraphobes,

Si vous me suivez un peu sur Instagram (le réseau social des stars) (Brigitte Macron vient de s'abonner à mon compte), vous n'êtes pas sans savoir qu'il y a deux semaines, je suis partie à Toulouse, cheveux au vent, rencontrer mes copinotes de coeur, mes toutes premières blogocopines, celles que j'ai appris à connaître sur Facebook, (du temps où je prenais encore la pilule).

Hé oui, à l'époque, je faisais vivre assidûment ma page fans, je venais de lancer mon blog et je ne jurais que par Facebook. Il se trouve qu'Angélique, Lilie et Nessa ont été les premières à partager ma page quand je me suis lancée, et ça, quand tu débutes ton blog (et que tes seules lectrices sont ta mère, ta soeur et ta gynéco), ce sont des choses qui comptent.
Peu de temps après, j'ai fait la connaissance de Lise, et voilà, le sort en était jeté: nous avons gravé le nom de chacune sur nos claviers pour devenir de vraies copinotes de sang.

Cela dit, c'est bien beau de s'aimer virtuellement, mais c'est encore mieux de se toucher les tétons en vrai, et c'est ce que nous avons fait (rime plate, certes, mais rime quand-même).

Depuis plusieurs mois, nous avions donc prévu, dans le plus grand secret, une rencontre au sommet pour sceller définitivement cette amitié virtuelle.

 Bon, il y en a une qui connaissait déjà tout le monde: je parle bien sûr d'Angélique la coquine marquise, enceinte de 7 mois et demi, remontée comme un coucou suisse, présente sur tous les fronts, (tu ne peux pas te rendre à un événement de blogging sur Bordeaux sans la croiser). Cette meuf est complètement flex. J'avais déjà organisé un petit week-end chez mes parents il y a quelques mois: Les douze heures trente-cinq de bus et les trois changements de gare ne l'ont pas freinée, loin de là. Angélique était de la partie.
Cette fois-ci, ce fut plus simple pour elle: elle s'est seulement levée à 4 heures du mat' pour prendre son bus à 5 heures, afin d'arriver à Toulouse à 9 heures,  sur le point d'accoucher, fraîche comme un Pina Colada,.
Meuf, respect.
Je l'adore.

D'ailleurs, elles sont toutes adorables, tellement adorables qu'on aurait dû demander à Walt Disney de nous sponsoriser pour ce week-end.


Lilie est arrivée avec une valise chargée de cadeaux, complètement mignonne. Ce fut un véritable plaisir de la rencontrer. Prévenante, bienveillante, curieuse de tout, exactement telle que je la ressentais à travers les différents réseaux sociaux. On a même dormi dans le même lit. Je peux maintenant affirmer qu'on se connaît au sens biblique du terme.
J'ai très envie de la revoir. (mais je ne sais pas si c'est réciproque) (ai-je été à la hauteur, pendant notre nuit de noces?)

Lise est tout aussi adorable. Un peu plus discrète sur les réseaux sociaux (elle ne sait toujours pas poster une photo sur Instagram) (et je la soupçonne de taper ses articles à la machine à écrire) , c'est celle que je connaissais le moins. Je n'avais pas moins envie de la rencontrer pour autant.
D'ailleurs, ce fut tout aussi naturel et agréable de parler avec elle d'échanger, en toute simplicité.
C'est une fille toute douce, sereine, apaisante (je n'ai pas osé lui demander de me faire des papouilles dans les cheveux). On était bieng. J'aurais bien aimé la remporter dans ma valise, celle-là aussi.

Voilà, c'est ça le mot d'ordre de ce week-end: naturel. A aucun moment, il n'y a eu des blancs ou des moments de gêne. Pas même quand je leur ai avoué que je n'avais jamais porté de stérilet.
On a papoté comme des pipelettes du début à la fin. J'en ai même oublié de boire l'apéro (Pinces d'Or ne me croit toujours pas).

Mais, de quoi peuvent bien parler des blogueuses lorsqu'elles se retrouvent?

En premier, de nos enfants bien entendu! ça commence par l'accouchement, of course, en passant par les premières dents, les nuits blanches, les photos, toussa toussa. Des heures de conversations hormonées, de gloussements et de couinements vagaux.

Ensuite vient l'épineux sujet des maris. Oui, il faut bien avouer que le géniteur a une certaine importance dans la vie de la blogueuse.

Et puis, évidemment, il y a notre blog! Les réseaux sociaux, les articles qu'on a aimé lire, les blogueuses qu'on aime suivre, celles qui ont du succès, toussa toussa...

Bref, j'aurais bien pu passer encore deux jours de plus à papoter, en mangeant dans de bons restos et en buvant du coca zéro avec mes chères copines.

D'ailleurs, on a immédiatement convenu qu'il fallait qu'on recommence! Vous savez quoi? On a beaucoup réfléchi (quatre cerveaux de blogueuses qui cogitent en même temps, ça a fait monter la température de Toulouse de 3 degrés sur le week-end) et on s'est dit que la prochaine fois, on pourrait carrément louer un hôtel tout entier ou une grande villa, et faire un espèce de teuf entre blogueuses!

Et, pourquoi pas se faire sponsoriser? (non, je vous assure que je suis toujours sous coca zéro là). Sans déconner, je suis sûre que ça pourrait intéresser un hôtel ou des restos: ça leur ferait de la pub gratuitement et nous, on rentrerait plus facilement dans nos frais!

N'est-ce pas une idée génialissimement formidable? (pardon, j'ai saigné du nez).

Alors, qui en est?




PS: Toutes les photos du week-end sont disponibles sur Instagram sous les hashtags  #Lerendezvousdescagoles et  #LesCagolesduCapitole.
D'ailleurs, on a décidé de renommer nos blogs respectifs: désormais, ce sera:  Les Carnets de la petite Cagole, La Vie d'Leur Cagole,  et Angélique, Marquise des Cagoles.

Des bécots,

Frau PrunO, de Escarpins et Cagoles.