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Moi, Adeline, accoucheuse: un témoignage passionnant

12 févr. 2017



Mes aoûtas amoureux,


Ce livre, cela faisait longtemps que je voulais le lire. Ma mère et ma sœur m'en avaient parlé, et puis, victime de son succès, ma mère l'avait prête à sa sœur, qui l'avait prêté à sa belle-mère, qui elle-même l'avait prêté à son frère (wtf?) etc etc....
10 ans plus tard, la boucle est bouclée, et j'ai enfin pu mettre la main sur ce petit trésor. En en parlant avec vous sur Instagram, je me suis rendu compte que vous étiez nombreuses à le connaître également.

Pour celles pour qui ce livre est inconnu, je vous en retrace brièvement les lignes directrices: Adeline, sage-femme dans la première moitié du 20° siècle, nous livre son témoignage sur sa vie d'accoucheuse et les 8000 naissances auxquelles elle a assisté, nous faisant part, ainsi, des conditions de vie des familles dans les campagnes à cette époque et du métier de sage-femme, métier enseigné jadis par les bonnes-sœurs.

C'est passionnant. Un peu dur, mais passionnant. J'ai versé ma larmette plus d'une fois. En même temps, depuis que je suis maman, j'ai la larme facile. Un petit coup de Bambi à la télé, et je m'effondre comme une loque. Deux accouchements, ça abîme les gars.

Bref, il ne s'agit donc pas d'un roman, mais bien d'un rassemblement de témoignages, des archives en quelque sorte. Car Adeline a couché sur papier chaque accouchement auquel elle a assisté.

Je ne vais pas vous raconter tout le bouquin, là n'est pas mon propos, mais simplement  vous exposer ce qui m'a le plus marqué:

Des familles très nombreuses


Les femmes avaient toutes beaucoup d'enfants dans les campagnes. Souvent plus de 10. Certaines tombaient enceinte jusqu'à 50 ans. Ces grossesses n'étaient pas attendues ni espérées. Les femmes allaitaient leur bébé le plus longtemps possible pour espacer ces grossesses, souvent redoutées. Beaucoup de femmes mouraient en couches, quand ce n'était pas l'enfant lui-même qui décédait.
Par exemple,la mère d'Adeline a eu 14 enfants au total, même si 5 de ses petites filles sont mortes avant deux ans. Elle a arrêté au 13ème enfant sur ordre du curé du village, qui estimait que c'était assez.
Et puis, au bout de cinq ans, un autre curé lui a dit que c'était inadmissible de ne pas satisfaire son mari, et qu'il fallait donc qu'elle s'offre de nouveau à lui, sinon il la tromperait. Elle est donc tombée enceinte de son quatorzième enfant, peu avant ses 50 ans.
Il faut savoir qu'il était interdit de pratiquer ce qu'on appelait à l'époque la retirette: le retrait du mari avant l'éjaculation. C'était considéré comme un pêché par l'Eglise. Or, dans les campagnes, toute la vie quotidienne; voire intime, des familles était régie par les lois sacrées.

Les téteuses


A l'époque, avant la première guerre mondiale, donc, on faisait appel à des petites filles pour téter les mamans qui venaient d'accoucher. Adeline elle-même a effectué cette tâche plus d'une fois lorsqu'elle était enfant. Le tire-lait n'existant pas encore, les maris s'attelaient habituellement à cette tâche, certains y prenant même goût. Mais lorsqu'ils travaillaient, on faisait appel à des fillettes ou des jeunes filles pour aider les mamans dont les seins étaient engorgés. On pouvait également faire appel à des vieillards, qui se prêtaient volontiers au jeu. Mais Adeline nous confie qu'elle toujours préféré se débrouiller autrement.

Le jeûne des trois premiers jours d'existence


On ne mettait pas le bébé au sein les trois premiers jours de son existence, pour le purger de ce qu'il avait dans l'estomac. On lui donnait du lait à la cuillère au bout du troisième jour, pour l'habituer à téter.


L'accouchement à domicile


Les femmes accouchaient à domicile dans les campagnes, et on ne pratiquait pas de césarienne à domicile. Il y a des cas terribles de bébés, qui au moment de l'expulsion, se présentaient à l'horizontale, le bras dehors donc, et où il était presque impossible de les remettre à l'endroit sans leur ôter la vie. Ou des accouchements qui duraient plusieurs jours et qui finissaient par la mort du bébé dans le ventre de la mère. Certaines expulsions ont donc été barbares et monstrueuses car le bébé ne pouvait pas sortir naturellement.
Il y avait bien sûr un hôpital, où certaines femmes se rendaient dans les cas vraiment graves, si elles en avaient le temps, mais il n'existait pas de service de maternité.

Il n'y avait aucun médicament jusqu'à la deuxième guerre mondiale. Les femmes se retrouvaient donc seules, face à leur douleur. Les sages-femmes priaient, ou bien aidaient le bébé à descendre en appuyant avec leur coude sur le ventre de la maman par exemple, mais elles ne pouvaient pas faire grand chose d'autre malheureusement. Certaines donnaient aux mamans à boire de l'alcool, pour faire passer la douleur, d'autres étaient tout simplement méchantes, et disaient: "tu n'as pas souffert pour le faire, maintenant tu vas souffrir pour le sortir".


Ambiance.


Certaines pratiques étaient tout simplement aberrantes, comme cette sage-femme qui a enduit de beurre le vagin d'une mère pour faciliter la sortie du bébé à venir. Cette pratique était assez courante à l'époque. Mais quand on avait affaire à un accouchement long, elle s'avérait très dangereuse. Résultat, lorsque la femme a accouché, une odeur pestilentielle s'est dégagé de son utérus et elle a fait une septicémie.

Il y a aussi ces maris barbares, qui sautaient sur leur femme quelques heures après l'accouchement, provoquant chez elles des infections graves ou des douleurs terribles, quand ce n'était pas tout simplement des déchirements.

La passion du métier


Mais Adeline en parle avec beaucoup d'amour et d'humanité. Son métier, elle l'a exercé avec passion. Les sages-femmes faisaient partie intégrale du quotidien des familles. Il arrivait qu'elles passent plusieurs jours chez une accouchée, dormant donc chez elle, soupant avec elle, lui faisant sa toilette, le ménage, faisant chauffer du bois.... Toutes ces tâches, comme aller chercher de l'eau à la source, faire taire les enfants pour que la mère se repose, faisaient partie du métier de sage-gemme. Aussi étaient elles donc très aimées. Adeline a été des dizaines de fois marraine, a reçu de nombreuses marques d'amour et de reconnaissance, comme ce faire-part où il était indiqué qu'un enfant était né, grâce à Adeline, sa mère et sa grand-mère.

Conclusion


Ce livre m'a aidé a relativiser mes accouchements ratés et à cesser de m’apitoyer sur mon sort. Il y a  bien pire que mon cas et puis, je suis toujours en vie et mes enfants également.

Je me rends compte à quel point nous sommes chanceuses d'accoucher à notre époque. On peut lui reprocher beaucoup de choses à cette époque, son inhumanité, son caractère superficiel et anonyme, mais on ne peut pas nier le fait qu'elle a su donner à l'enfant et à la grossesse une dimension presque sacrée. Les femmes sont donc en règle générale, heureuses d'être enceinte, ou du moins, heureuses de voir le bébé naître. Non pas qu'à l'époque les parents n'aimaient pas leurs enfants, non ce n'est pas ça D'ailleurs Adeline nous explique qu'il y avait beaucoup d'amour dans sa famille. Les femmes tombaient enceintes aussi tôt qu'elles faisaient l'amour. D'ailleurs, la dimension du plaisir était totalement absente des considérations de l'époque.



Autant vous dire que le décalage avec l'univers aseptisé et médicalisé d'aujourd'hui saute aux yeux. Le bébé est tellement convoité, attendu, mis au centre de notre société, comme le plus beau des présents, qu'on vit la grossesse comme un moment exceptionnel, alors que jadis c'était un état obligatoire, autour duquel il ne fallait pas s’appesantir. La grossesse était dénuée de toute dimension magique et merveilleuse.

Aujourd'hui, grâce à la contraception, la femme peut choisir ou non de donner la vie, et les familles sont du coup moins nombreuses. Les enfants sont donc acceptés et attendus car ils sont le fruit d'un désir de maternité et non plus de la fatalité.



Voilà donc quelques remarques sur cette lecture qui m'a beaucoup touchée. Connaissiez-vous ce livre?

Des bécots,

Frau PrunO.



46 commentaires :

  1. non je ne connaissais pas, mais j’avoue que je n'ai pas trop envie de le lire... brrrrrr . je préfère être ignorante sur ce coup là. rien que ce que tu as écris me retourne... dans un autre style j'avais lu un livre sur une nourrice, au 19eme. ces femmes qui partaient allaiter les enfants des femmes plus riches, en laissant du coup leurs bébés de 18 mois ...

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    1. Le sort des femmes n'était pas rose à cette époque. Je pense que l'ignorer ne sert à rien. En revanche, le connaître ouvre les horizons. Mais chacun a le droit d'avoir son avis à ce sujet.

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    2. J’ai sans doute été trop succincte dans mon commentaire. Il est évident que ce type de témoignage est extrêmement utile et il est important que cela arrive jusqu’à nous. J’ai lu des livres sur la vie il y a un siècle (notamment la vie dans les mines), et parfois je me suis arrêtée au milieu du livre sans pouvoir le finir. C’était trop dur de continuer. Par le passé des lectures ou des images sont restées gravées dans ma mémoire très longtemps, et je mettais beaucoup de temps a les digérer. J’ai certainement une porte ouverte dans mon cerveau qu’il faudrait que j’apprenne à fermer.. Je sais malheureusement quel type d’impact ce livre peut avoir sur moi, alors maintenant je préfère laisser ce type de lecture de côté. Ce qui ne m’empêche pas d’être très consciente de la chance que nous avons de vivre à notre époque, avec toutes les avancées faites au niveau de l’hygiène et de la santé..

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  2. Je ne connaissais pas ...et maintenant, j'hésite entre l'envie de le lire et surtout pas XD

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    1. Ce livre m'a enrichie et m'a permis de dédramatiser notre quotidien pourtant très édulcoré.

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  3. Déjà rien qu'en regardant "4 bébés par seconde" je me trouver chanceuse de pouvoir accoucher en france à notre époque, mais je t'avoue que j'étais loin d'imaginer tout ce que tu as dis. Je me doutais que tous les accouchements n'étaient pas au top, mais je pensais pas que ça pouvait être aussi horrible dans le temps ! Comme quoi, je suis bien contente d'avoir tout le confort médical

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    1. Oui, c'est clair que nous sommes extrêmement chanceuses! Je trouve ça important d'en avoir conscience :-)

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  4. Moi tu m'as donné envie ;) Enfin, je vais peut-être attendre la fin de ma grossesse. Et je pourrai aussi le faire lire à ma sœur sage-femme... enfin, je vais peut-être attendre la fin de sa grossesse :p Merci en tout cas pour ce premier aperçu :)

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    1. Merci pour ton intérêt. Je pense effectivement que ce genre de témoignages est enrichissant, même s'il ne présente pas la grossesse et la maternité sous l'angle des licornes à paillettes ;-)

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  5. Je ne connaissais pas ce livre... J'hésite entre le lire ou non ! Je pense que je vais attendre quelques mois avant de me décider... (comme un pressentiment que sinon mes cauchemars concernant l'accouchement vont s'accentuer :D)

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    1. Au contraire, tes cauchemards vont disparaître car nous vivons à une époque toute autre. Justement, ce livre aide à dedramatiser l'accouchement en mettant en perspective ceux d'autrefois.

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  6. Je n'en avais jamais entendu parler mais ce livre a l'air très intéressant! Merci pour la découverte!

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  7. Coucou. Je ne connaissais pas ce livre mais finalement ça me fait peur de le lire. Ça me tournerait trop dans la tête ! En tout cas, ton article est très intéressant. Je ne savais pas tout ce que tu nous apprends. Merci pour la découverte. Gros bisous

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  8. Euh je ne connaissais pas et je crois que je vais passer mon tour Je suis beaucoup trop sensible pour ce genre de lecture ! Mais c'est vrai qu'il est intéressant parfois de se souvenir Ce qu'était le quotidien de nos aïeules nous avons effectivement beaucoup de chance sur Ce point.

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    1. Oui, nous avons beaucoup de chance, et justement, ce livre m'a aidee à en prendre la mesure en mettant en perspective la dimension universelle de la cause féminine.

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  9. Ok, c'est bon je suis traumatisée! ^_^
    Je ne connais pas ce livre mais comme mes camarades, je crois que je vais passer mon tour, malgré l’intérêt manifeste de ce témoignage!
    Je suis moins optimiste que toi, travaillant dans le milieu médical, il y a malheureusement encore trop de grossesses non désirées et donc d'enfants potentiellement malheureux en devenir :( heureusement ce n'est pas la majorité ;)
    Bisous!

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    1. Oui, comme tu dis, ce n'est pas la majorité, et il y a un extrême décalage entre les accouchements aujourd'hui et ceux d'autrefois. Merci pour ton commentaire en tous cas!

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  10. Je ne connaissais pas mais rien que la lecture de ton résumé me met mal, je vais donc éviter de le lire (surtout un peu moins de 3 mois avant d'accoucher, je risque de tourner de l'oeil !)

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    1. Justement, les accouchements aujourd'hui n'ont plus rien avoir avec ceux décrits dans le livre. Ce livre fait donc dédramatiser et pas flipper!

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  11. Je ne connaissais pas ce livre. Je pense comme toi qu'il aide beaucoup à relativiser de nombreuses choses, dont nos accouchements ...

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    1. Oui, tout à fait il aide à relativiser beaucoup de choses, et par forcément que l'accouchement!

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  12. C'est marrant car je connais ce livre depuis ma jeunesse car Adeline oeuvrait dans ma région, une vallée reculée du Valais! Je croyais que ce livre était confidentiel, mais je vois que la blogosphère connaît aussi! J'ai cru aussi être tombée sur une compatriote (Suisse) mais ce n'est pas le cas, Frau Bruno???

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    1. Hé non, je ne suis pas une compatriote! En revanche, je suis prof d'allemand (ceci explique cela ;-) Merci pour ton commentaire en tous cas et ravie de faire ta connaissance!

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  13. Merci pour ce compte-rendu de livre fort intéressant. Ce sujet me parle beaucoup, ma grand-mère m'ayant souvent raconté comment elle avait, elle aussi, aidé ses voisines et connaissances à accoucher, pendant la guerre et après, ses récits donnant lieu à des épisodes épiques et parfois dramatiques...
    Bref, c'est sûr que comparé aux accouchements de la première moitié du Xxème siècle, la plupart des accouchements d'aujourd'hui peuvent apparaître comme de simples formalités! Pour autant cela ne doit pas nier la difficulté pour certaines d'entre nous de mettre au monde la prunelle de nos yeux...
    Bonne soirée !

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    1. Oui, je suis entièrement d'accord avec toi. Les accouchements ne sont pas forcément une formalité pour la majorité des femmes (j'en suis la preuve), mais ça reste rare quand ils se passent mal. Heureusement d'ailleurs. Merci en tous cas pour ton commentaire Lisa!

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  14. Ce livre a l'air passionnant ma belle! Nous oublions trop souvent combien nous avons la chance aujourd'hui, d'un, de choisir d'avoir ou non des enfants et de deux, de les mettre au monde dans les meilleurs conditions possibles. Ce qui n'est pas encore le cas de certaines femmes à travers le monde.
    Je ne sais pas si je pourrais le lire - certains passages m'ont déjà donné des hauts le coeur - je suis trop sensible.

    Merci pour ce partage et belle journée de vacances!

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    1. Merci à toi Marie! Je ne pense pas qu'on puisse être trop sensible pour pouvoir lire ce livre, je suis persuadée que chaque femme peut le lire, mais je comprends qu'on ne soit pas forcément attiré par le sujet. Je t'embrasse ma belle :-)

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  15. Ton article m'a beaucoup intéressée, merci pour ce partage. Je n'avais jamais entendu parler de ce témoignage mais mon arrière-grand-mère m'avait raconté l'importance de la sage-femme au village autrefois. Heureusement, en France aujourd'hui les femmes choisissent souvent leur-s grossesse-s et les accouchements se passent plutôt mieux qu'avant (bon, toi, tu es une exception, Frau) mais je trouve important de savoir que ça n'a pas toujours été le cas et que nous avons beaucoup de chance ! Tu m'as donné envie de découvrir ce livre !

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    1. Merci à toi pour ce commentaire qui me fait du bien au moral! Je suis d'accord avec toi sur tous les points ! Je t'embrasse

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  16. Hello
    J'ai habité quelques années en Afrique et mon employé de maison (et oui la bas employé quelqu'un est vivement conseillé pour faire vivre sa famille. Bref) qui était quand même maman 7 fois me certifiait qu il fallait s introduire des arachides dans le vagin pour ne pas souffrir.
    Comme quoi c était en 2015

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    1. Oui, les vieilles idées ont la tête dure! Moi aussi j'ai vécu en Afrique :-)

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  17. Je ne connaissais pas du tout!! Ton résumé est effrayant mais en même temps ça a existé. Je ne pensais pas que c'était à ce point affreux. Nos pauvres arrières mamies...Quelles femmes courageuses n'empêche! Je les admire. Je vais lire ce livre. Merci.

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    1. Merci à toi ma Celine. Je suis d'accord avec toi, nos mamies avaient une vie difficile, où elles tombaient enceintes aussitôt qu'elles se couchaient. Heureusement, nous sommes des femmes libérées ;-)

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  18. Je n'ai pas encore eu le bonheur de réussir à concevoir un enfant et donc moins d'accoucher. Mais à la lecture de ton article, tu me fais un peu peur :-) Enfin non, tu me rassures un peu, je ne vis plus à l'époque de ma grand-mère. Mon dieu, c'était cauchemardesque !

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    1. Oui, voilà, il faut voir le bon côté des choses: nous sommes bien loin de ces accouchements barbares! Justement, ce livre m'a fait relativiser ;-) Merci pour ton commentaire en tous cas!

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  19. Je suis sûre que c'est un livre très intéressant à lire ! Bon, après mon accouchement peut-être ^^ Parce que bon hein, toi et moi on sait qu'à cette époque on serait passées direct dans le chapitre "elles m'ont claqué dans les mains ces deux là" ^^

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    1. Oui, tout à fait! j'ai d'ailleurs pensé à toi en lisant ce livre!

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  20. Merci pour la découverte ! C'est vrai qu'on a beaucoup de chance d'accoucher maintenant avec les progrès de la médecine on ne souffre quasiment plus !

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    1. Oh que oui! Merci à toi Emilie, pour ton passage par ici! Je t'embrasse.

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  21. je ne connaissais pas du tout ce livre et grâce à toi, je m'en vais de ce pas essayer de le trouver pour m'y plonger

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    1. Merci beaucoup pour ton message! Et merci pour ton passage par ici, ça me touche beaucoup <3

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  22. merci je vais acheter ce livre , mon arrière grand tante Louise était bonne soeur accoucheuse en bretagne au début du siècle dernier , elle parcourait la campagne à pied par tous les temps pour assister les femmes de la région . Mon père , son frère et ses soeurs ont vu le jour grâce à elle. Je suis très fière de porter son prénom qui m'a été donné pour la remercier d'avoir aidé ma grand_mère à élever ses enfants , mon grand père étant décédé à la guerre de 14 .
    Bonne soirée de Louise

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